Quels sont les avantages d'opter pour des solutions écologiques dans votre quotidien ?
Manon Dubois - le 04 Novembre 2025
Je me demandais, vous voyez, ce qui motive les gens à vraiment changer leurs habitudes pour des trucs plus écolo au jour le jour. Est-ce que c'est surtout pour faire des économies, ou est-ce qu'il y a un vrai souci de l'environnement qui prend le dessus ? Et concrètement, qu'est-ce que vous avez mis en place chez vous ? J'avoue que je suis un peu curieuse de voir ce qui marche bien et ce qui est plus compliqué à tenir sur la durée.
Commentaires (12)
Pour moi, c'est un devoir moral. Les actions ont des conséquences, et il est impératif d'assumer les nôtres.
C'est vrai que l'aspect moral est important, mais je pense que pour beaucoup, c'est un peu plus nuancé que ça. Perso, j'ai commencé par des petits trucs, genre les sacs réutilisables au supermarché, surtout parce que j'en avais marre d'acheter des sacs à chaque fois. Après, c'est devenu une habitude, et je me suis dit que si tout le monde faisait ça, ça ferait une différence. Donc oui, la morale joue, mais le côté pratique et les petites économies, ça aide à démarrer, non ?
Complètement d'accord avec Manon, le côté pratique et les économies sont un bon point de départ. Après, on se sent plus concerné. Pour les enfants, il y a des vidéos qui expliquent bien. Celle-ci est pas mal :
C'est une vidéo pour les plus jeunes sur comment prendre soin de l'environnement, ça peut donner des idées simples à appliquer au quotidien.
C'est intéressant ce que vous dites toutes les deux, Manon et RenaissanceEsthétique. Je crois qu'il y a un peu de tout qui se mélange, en fait. L'idée du devoir moral, c'est sûrement très présent chez certains, mais il ne faut pas négliger le rôle des contraintes économiques. On vit une époque où tout augmente, alors si en plus on peut faire un geste pour la planète en économisant, c'est gagnant-gagnant, non ? Pour ma part, je travaille dans un hôtel, et on essaie de plus en plus de mettre en place des actions concrètes. Par exemple, on a réduit le gaspillage alimentaire en sensibilisant le personnel et en adaptant les portions. On utilise des produits d'entretien écologiques, même si c'est un peu plus cher au départ. Et on encourage les clients à limiter le changement de serviettes et de draps. Ce sont des petites choses, mais mises bout à bout, ça fait une différence. Chez moi, j'essaie aussi de faire attention. J'ai un petit jardin où je cultive quelques légumes et des herbes aromatiques. C'est pas grand-chose, mais ça me permet de limiter les achats au supermarché. Et puis, je fais attention à ne pas gaspiller l'eau, à trier mes déchets, et à éteindre les lumières quand je quitte une pièce. Des gestes simples, mais qui demandent un peu de discipline. Je vous avoue qu'il y a des jours ou je craque et utilise des produits qui ne sont pas forcément les plus écologiques...On ne peut pas etre parfait non plus ! Ce qui serait intéressant, ce serait de pouvoir trouver des solutions plus globales, comme par exemple, soutenir des entreprises qui s'engagent vraiment pour l'environnement. Connaissez-vous des sites internet qui recensent des entreprises qui ont une vraie démarche écologique ? Je suis tombée sur www.bas-de-palette.fr qui propose des solutions d'économie circulaire, c'est pas mal, l'idée de réutiliser des palettes en bois pour faire du mobilier ou des aménagements extérieurs. On pourrait peut-être s'inspirer de ce genre d'initiatives pour nos propres projets. Votre avis ?
Bernard38 soulève un point pertinent sur l'aspect "gagnant-gagnant" de la démarche écolo, et c'est là où le bât blesse souvent. Perso, je suis technicien, donc j'ai un regard pragmatique sur les choses. L'idée de soutenir des entreprises "vertes", c'est bien joli sur le papier, mais faut pas se leurrer, le "greenwashing" est une plaie. Combien d'entreprises affichent une démarche éco-responsable pour se donner une bonne image, alors qu'en réalité, c'est juste du marketing ? Faut creuser, analyser les bilans, les rapports d'impact environnemental (quand ils existent...). Et là, on se rend compte que derrière les beaux discours, y'a souvent pas grand-chose. Bas-de-palette, c'est une idée intéressante, mais est-ce que ça compense le bilan carbone du transport des palettes, de leur transformation, etc. ? Faut faire le calcul complet. Sans parler de la durabilité du truc : une palette, c'est fait pour supporter du poids, pas pour résister aux intempéries pendant 10 ans. Au final, tu risques de devoir remplacer ton mobilier en palettes plus souvent qu'avec des matériaux plus conventionnels, et là, le gain écologique, il est où ? Après, l'exemple de l'hôtel, c'est parlant. Réduire le gaspillage alimentaire, utiliser des produits d'entretien écolo, c'est bien. Mais combien d'hôtels le font vraiment ? Et combien compensent ces efforts en proposant des buffets gargantuesques où la moitié de la nourriture finit à la poubelle ? Faut pas se contenter des apparences. Les gestes individuels, c'est bien, mais ça ne suffit pas. Faut une remise en question globale du système économique, et là, on touche à des intérêts bien trop puissants pour que ça change du jour au lendemain. Faut un engagement profond et durable, pas juste des actions de façade pour se donner bonne conscience. Faut que ça vienne d'en haut, avec des mesures contraignantes et des contrôles rigoureux, sinon, c'est juste du vent.
C'est vrai ce que tu dis CritiK sur le "greenwashing", faut vraiment faire gaffe. J'avoue que je suis souvent un peu trop optimiste et que je me fais avoir. Mais je pense qu'il y a quand même des entreprises qui sont sincères dans leur démarche, non ? Comment on peut les repérer, à part à étudier leurs bilans comme tu le dis ? Y a des labels, des certifications qui sont fiables ?
InvestHarmonia, les labels... c'est un peu comme les pubs pour des lessives qui lavent plus blanc que blanc 😅. Y'a des normes ISO, des certifications AFNOR, mais bon, faut voir qui les décerne et sur quels critères. Souvent, c'est opaque. Sinon, pour revenir au sujet principal, les petites actions individuelles, c'est bien, mais faut pas que ça devienne un alibi pour ne rien faire de plus. Un peu comme ceux qui achètent des produits bio en faisant tourner leur SUV en ville... 🤔
Perso, pour les entreprises vraiment engagées, au-delà des labels (qui sont parfois bidons, c'est vrai), je regarde si elles sont certifiées B Corp. C'est un label qui prend en compte l'impact social et environnemental global de l'entreprise, pas juste un aspect isolé. C'est plus exigeant que la plupart des autres certifications. Ca peut donner une indication, même si c'est pas une garantie absolue.
Pour celles et ceux qui cherchent des alternatives aux produits jetables dans la salle de bain, je recommande les cotons-tiges réutilisables en silicone. On les trouve facilement maintenant, ça se nettoie très facilement et c'est un petit geste simple pour réduire les déchets. Je les utilise depuis un moment et je ne reviendrais pas en arrière.
Merci RenaissanceEsthétique pour l'info sur les cotons-tiges réutilisables ! 👍 Je vais regarder ça de plus près, c'est une super idée pour réduire les déchets dans la salle de bain. 😊
Si je comprends bien, Manon a lancé le sujet en parlant des motivations derrière les choix écolo, entre conviction et économies. RenaissanceEsthétique a mis en avant le devoir moral, tandis que MarcoPolo6 a souligné l'importance de l'éducation, avec une vidéo pour les enfants. J'ai ensuite parlé de l'aspect "gagnant-gagnant" et donné des exemples concrets dans mon travail. CritiK a tempéré l'enthousiasme en pointant du doigt le greenwashing, et InvestHarmonia s'est demandé comment repérer les entreprises vraiment engagées. MarcoPolo6 a ensuite suggéré la certification B Corp, et RenaissanceEsthétique a donné une astuce pour la salle de bain avec les cotons-tiges réutilisables. Voilà où nous en sommes.
Bernard38, c'est un bon résumé de la discussion ! Ca permet de remettre les idées en place. Pour revenir sur le point de Manon concernant les motivations, je pense qu'il y a un facteur supplémentaire à prendre en compte : l'influence sociale. On est des animaux sociaux, mine de rien. Si on voit ses voisins installer des panneaux solaires, qu'on entend parler de potagers urbains à la machine à café, ou qu'on constate que de plus en plus de gens utilisent des vélos électriques, on se dit qu'il y a peut-être quelque chose à creuser. C'est un peu comme une contagion, mais positive. Je me souviens d'une étude qui disait que les foyers équipés de panneaux solaires avaient tendance à se concentrer dans certaines zones géographiques. L'effet "mimétisme" jouait à fond. Les chercheurs avaient même parlé d'un "effet de cluster". Et je crois que c'est pareil pour pas mal de comportements écologiques. C'est comme les cotons-tiges réutilisables dont parle RenaissanceEsthétique. Si on en voit chez des amis, de la famille, on est plus susceptible d'essayer. C'est moins intimidant que de se lancer dans des trucs plus compliqués comme l'achat d'une voiture électrique ou la rénovation thermique de sa maison. Et puis, il y a aussi un aspect de "norme sociale". Si on a l'impression que la majorité des gens autour de nous adoptent des comportements écologiques, on se sent plus obligé de faire de même, même si on n'est pas forcément convaincu au départ. C'est un peu la pression du groupe, mais dans le bon sens du terme. D'ailleurs, des études ont montré que les personnes qui se perçoivent comme faisant partie d'un groupe "pro-environnement" sont plus susceptibles d'adopter des comportements durables. Après, faut pas non plus tomber dans l'excès inverse et culpabiliser ceux qui ne font pas comme nous. Chacun son rythme, ses priorités, ses contraintes. Mais je pense que l'influence sociale est un levier important pour encourager les comportements écologiques, au même titre que les économies ou la conviction morale.